Zébulon

En plein cœur du Paris historique… je vous emmène du côté de Palais Royal. Le petit frère de Pirouette, un autre restaurant coup de cœur dans lequel je vous avais amené il y a quelque temps.

Une cuisine subtile, des produits frais cuisinés minute, une ambiance feutrée tendance retro-moderne. Un bon endroit pour se poser quelques heures à deux (ou plus bien sûr), autour d’un bon plat, d’excellents vins, et se souffler des confidences… Allez, venez, je vous y emmène, vous aussi:

LE LIEU

Mieux placé que dans la rue de Richelieu, c’est difficile: tout proche des jardins du palais royal, à deux pas de la comédie française et du Louvre, l’endroit parfait pour se poser après un après-midi culturel dans les rues de Paris.

L’intérieur du restaurant en lui-même? Sobre, décontracté, un grand bar et une vinothèque en chêne brut, un piano désinvolte, des lumières tamisées le soir tombé, que vous dire de plus? Asseyez-vous, je vous prie.

LA CUISINE… et les vins!

Une cuisine inventive avec des associations qui intriguent, une présentation raffinée. J’y avais été pour l’inauguration très sympathique du restaurant, tout début décembre, et j’ai pu enfin goûter à la cuisine de ce chef camerounais tout juste rentré du Japon, Yannick Lahopgnou, qui a fait ses armes au Meurice. Inutile de vous dire que je n’ai pas été déçue.

Amuse-bouches

Pour patienter, nous avons eu droit à quelques amuse-bouches : gougères maison et petites galettes de pomme de terre et ses lamelles de magret. Un délice tout simple qui nous met en appétit et donne envie de découvrir la suite.

Plats

S’agissant d’un diner tardif, on s’est directement orienté vers les plats de résistance. Les entrées avaient l’air alléchantes mais il fallait bien faire un choix et laisser un peu de place pour le dessert… Ne vous inquiétez pas, j’y retournerai!

Venant d’un chef qui rentre du Japon, je me devais de goûter le poisson. Le turbot accompagné de petits flans de fenouil et algues nori me disait bien: jackpot! Du poisson fondant, cuit à la perfection avec un accompagnement subtil. Des saveurs explosives en bouche et des portions parfaites pour Noisette.

Quant à la volaille jaune, topinambours et fève tonka, deuxième plat que nous avons gouté, des arômes grillés et gourmands, une chair moelleuse… tout simplement.

Dessert

Le voici le dessert. On croit voir du classique sur la carte? On se retrouve avec des pépites. Le chef n’hésite pas à mélanger les saveurs avec des herbes aromatiques et des condiments de toute sorte (comme dans ses plats d’ailleurs: la prochaine je lui demanderai s’il prévoit de cuisiner l’umeboshi): marjolaine, poivre, cardamome, il nous emmène en voyage au travers champs et forêts!

Je commence par le sablé mandarines, chiboust mandarines et glace (honteusement, je ne me souviens plus de la saveur, mais c’était original et très bon). Un mélange de plusieurs textures, un dessert frais et plutôt léger.

Et puis, comme c’est agréable de déguster une simple tarte au chocolat … qui n’a rien des tartes au chocolat proposé dans la plupart des établissements! Un soupçon de biscuit croustillant juste surmonté d’une crème onctueuse au chocolat intense dont les saveurs sont démultipliées par la glace ananas qui l’accompagne… ainsi qu’un petit verre de Rasteau, une pépite que vous ne trouverez nulle part ailleurs!

Mieux vaut réserver un peu en avance, à peine ouvert, déjà victime de son succès!

A la carte:

• Environ 12-15€ l’entrée
• 26-28€ le plat
• 9-10€ le dessert

Ils proposent également des menus et une formule du jour, servie le midi uniquement.

Alors, ce sera votre nouvelle résolution 2015?